Exposition de David Brunner
Black et d'Équerre & Clair d'Esprit (Dessins et Désobéissance Numérique).
À la librairie des Abattoirs jusqu'au 8 mars 2023.
Vernissage le jeudi 9 février de 17h à 19h.
"Black et d’Équerre & Clair d'Esprit", met en lumière la désobéissance numérique, un mouvement qui vise à défier les normes établies de la technologie moderne, David Brunner re-ouvre les boites noires et fait œuvre de hacking via des dessins réalisés à la pointe fine et au feutre... tout simplement.
En tant que société digitalisée, nous sommes constamment connectés à l'Internet et à ses nombreuses plates-formes et applications numériques de création qui sont de plus en plus souvent en location, en letting, un monde en renting, comme simple locataire l'utilisateur est devenu un esclave de ses abonnements et clouds divers devenus payants. Nous nous retrouvons souvent assujettis à des algorithmes qui dictent notre comportement face à l’hégémonie de l'innovation et du design spéculatif. David Brunner, à travers ses œuvres, nous invite à réfléchir à notre relation avec la technologie et à explorer de nouvelles façons de désobéir aux normes numériques imposées tout simplement en dessinant...
Ses dessins, à la fois sombres, brillants, colorés et incisifs capturent l'essence de la désobéissance numérique et nous incitent à lutter contre l'uniformité. En nous montrant un autre monde possible, et nous invitent à prendre le contrôle de nos choix en matière de technologie et à explorer de nouvelles perspectives.
Cette exposition sur deux cimaises noyées dans les livres d'art de la librairie est un appel à l'action pour tous ceux qui cherchent à défier les normes établies et à explorer de nouvelles voies dans le monde numérique. Les œuvres de Brunner capturent la complexité et la tension de notre monde numérique, mettant en avant les enjeux éthiques et politiques qui découlent de nos choix technologiques."
Écrit par Chat GPT version bêta (Paradoxe d'artiste) le 3 janvier 2023. Prompt à découvrir sur place.
"Mes dessins deviennent, impalpables, des paysages quantiques, morts et vivants en même temps...
Lorsque je dessine avec mon stylo pointe fine, je suis dans une sphère fictive dont le potentiel s'épouse avec le domaine du réalisable de ma conscience. J’esquisse alors une topographie individuelle, un squelette grinçant sur le papier telle une épure de mon monitoring. Le dessin, à contrario, est là présent, sans casque et matériel ou artifice, devant Vous sous cadre...ou pas; fixé sur les cimaises des mes incertitudes.
Je dessine des paysages fantasmagoriques, des corpus accessibles et persistants devenant une réalité méta-augmentée, le dessin prend vit ici...toujours. Inexorablement.
Je Vous présente ainsi une série de croquis réalisés en mode pause, afin d'immobiliser le temps, quand ce dernier s’essouffle, lorsque l'esprit s'évade dans les confins du subconscient. Souvent matérialisé après un rêve sporadique lorsque le réveil s'échappe; des lignes se tracent. Seule la poésie s'épanouit et s'exalte face à la force du tracée automatique et de l'estompe du trait. Le dessin devient métaphysique, une amphétamine dynamique.
J'ai parcouru des petits ronds, des triangles et des lignes, puis avec le recul et ces années qui passent et qui défilent comme mes rides, j'entrevois ce pulsar dessiné par Peter Saville ou les silhouettes de Kandisky, les courbes d'André Masson et l'ivresse de Michaux ou les dessins de Louise Bourgeois. J'aimerai parfois vivre dans un monde de Moebius, sans casque virtuel, je vis alors une vie rêvé afin d'illuminer les lignes et des points imparfaits, celles et ceux de ma solitude du dissident, dessinant..."
David Brunner, Blajan novembre 2021.
«Il n’y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï.
Si ce n’est celle d’un tigre dans la jungle»
Le Bushido – Le livre du samouraï et dans le Samouraï de Jean-Pierre Melville.
Merci à l'ami Julien Ross pour l'idée du titre de l'exposition.
Covoiturages pour cet événement :
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